L’étape 16 du Giro d’Italia devait être une épreuve redoutable avec l’ascension de l’Umbrail Pass, mais les conditions météorologiques extrêmes ont contraint les organisateurs à modifier le parcours. Une tempête de neige et une pluie glaciale ont créé un climat insupportable pour les coureurs, entraînant des protestations et des confusions.
Un changement de parcours inattendu
Face à la pression des coureurs et des équipes, les organisateurs ont décidé de retirer l’Umbrail Pass de l’étape 16. Le départ initialement prévu à Livigno a été modifié, et les coureurs ont été transférés en Suisse via le tunnel de Munt la Schera pour un nouveau départ à Prato allo Stelvio.
Les conditions météorologiques imprévisibles
Les conditions météorologiques sur l’Umbrail Pass étaient extrêmement dangereuses avec des chutes de neige et des températures proches de zéro. Les coureurs risquaient de tomber malades ou de se blesser gravement sur les descentes verglacées.
L’idée de faire rouler les coureurs autour de Livigno pour couvrir 18 km jusqu’au tunnel a été abandonnée pour éviter de les exposer au froid et à la pluie avant le transfert. Ce manque de clarté a plongé le début de l’étape dans une grande confusion.
L’opinion des coureurs et l’intervention du CPA
Le CPA (Cyclistes Professionnels Associés) a joué un rôle clé en relayant les préoccupations des coureurs. Ils ont voté unanimement contre le parcours initial, mettant en avant les risques sur la descente enneigée de l’Umbrail Pass.
Les organisateurs avaient trois options :
- Maintenir le parcours initial.
- Permettre l’ascension de l’Umbrail Pass avec une neutralisation de quelques minutes au sommet.
- Neutraliser l’étape jusqu’à une zone de sécurité adéquate.
Les coureurs ont finalement convaincu les organisateurs de choisir la troisième option, garantissant ainsi leur sécurité.
Un nouvel itinéraire exigeant
Même sans l’Umbrail Pass, l’étape reste difficile. Le parcours de 120 km inclut des ascensions importantes, notamment le Passo Pinei (23,3 km) et la montée finale de Monte Pana (6,5 km à 6,1%). Les 148 coureurs restants devront toujours affronter des défis physiques importants sur ce nouveau trajet.
Malgré les bouleversements et les tensions, la décision de modifier le parcours montre que les préoccupations des coureurs sont prises au sérieux. Ce changement permet de garantir la sécurité des athlètes tout en maintenant l’intensité et le défi de l’étape.